Le corail, dont le nom vient du grec « korallion », fut connu et utilisé dès la préhistoire : des incrustations et des garnitures d’objets en corail ont été découvertes dans des tombes celtes de la période de la Tène (âge récent du fer). A l’époque romaine, des centres de travail se trouvaient en Asie mineure, à Smyrne et à Magnésie.
Vertus du corail
Diverses vertus magiques étaient alors attribuées au corail, vertus qui se multiplièrent au Moyen Age : détourner du meurtre et par suite, faire cesser les hémorragies, préserver des mauvais génies et donc calmer tempêtes et orages, éloigner les terreurs paniques et les cauchemars, et aussi guérir les maladies d’yeux et faciliter la sortie des dents. Il fut porté comme amulette pour détourner du « mauvais œil ».
La mode du corail
En Italie, les hommes arborent toujours de petites cornes sculptées en corail, et les femmes des boules. Les bijoux en corail ont été fort à la mode en Occident, de la Renaissance au milieu du XXe siècle ; elles demeurent appréciées en Orient et autour de la méditerranée, surtout en Italie.
Notoriété du corail
La parure de bijoux en corail de la reine Marguerite de Savoie, composée de coraux pêchés dans la baie de Naples, était fort célèbre, de même que les objets de vitrine de la collection japonaise Matsuma. Un musée du corail se trouve près de Kochi, à Tosashmizu, près ces centres japonais de l’industrie du corail ; un autre fut installé par Basilio Liverino près de Torre del Greco, ville italienne dévolue au travail du corail et des camées-coquilles.